Littératures d'Asie
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Aller en bas
GwennaëlGaffric
GwennaëlGaffric
Admin
Messages : 30
Date d'inscription : 29/03/2020
http://gwennaelgaffric.blogspot.com/

Atelier de traduction Yu Hua 余华 Empty Atelier de traduction Yu Hua 余华

Lun 27 Avr - 13:43
Atelier de traduction Yu Hua 余华
余华,〈音乐课〉


Je vous propose ce très court texte à traduire (en intégralité, ou à défaut, les deux derniers paragraphes) et à partager.
Le délai pour poster votre traduction ci-dessous est le 10 mai. N’hésitez pas à indiquer à la suite de votre message les éventuelles difficultés rencontrées ou les stratégies de traduction que vous avez choisi d’adopter.


音乐课

余华


 二十多年前﹐那时候我还是一名初中学生﹐正在经历着一生中最快乐的时光。我记得自己当时怎么也分不清上课和下课的铃声﹐经常是在下课铃响时去教室上课﹐与蜂拥而出的同学们迎面相撞﹐我才知道又弄错了。那时候我喜欢将课本卷起来﹐插满身上所有的口袋﹐时间一久﹐我所有的课本都失去了课本的形象﹐像茶叶罐似的﹐一旦掉到地上就会滚动起来。我的另一个杰作是﹐我把我所有的鞋都当成了拖鞋﹐我从不将鞋的后帮拉出来﹐而是踩着它走路﹐让它发出那种只有拖鞋才会有的漫不经心的声响。接下去﹐我欣喜地发现我的恶习在男同学中间蔚然成风﹐他们的课本也变圆了﹐他们的鞋后帮也被踩了下去。
   这是1974年﹐或者1975年时期的事﹐"文革"进入了后期﹐生活在越来越深的压抑和平庸里﹐一成不变地继续着。我在上数学课的时候去打篮球﹐上化学或者物理课时在操场上游荡﹐无拘无束。然而课堂让我感到厌倦之后﹐我又开始厌倦自己的自由了﹐我感受到了无聊﹐我愁眉苦脸﹐不知道如何打发日子。这时候我发现了音乐﹐准确地说我发现了简谱﹐于是在像数学课一样无聊的音乐课里﹐我获得了生活的乐趣﹐激情回来了﹐我开始作曲了。
   应该说﹐我并不是被音乐迷住了﹐我在音乐课上学唱的都是我已经听了十来年的歌﹐从《东方红》到革命现代京剧﹐我熟悉了那些旋律里的每一个角落﹐我甚至都能够看见里面的灰尘和阳光照耀着的情景﹐它们不会吸引我﹐只会让我感到头疼。可是有一天﹐我突然被简谱控制住了﹐仿佛里面伸出了一只手﹐紧紧抓住了我的目光。
(2008)
[/justify]
avatar
EmilyDRBLD
Messages : 2
Date d'inscription : 31/03/2020

Atelier de traduction Yu Hua 余华 Empty Re: Atelier de traduction Yu Hua 余华

Lun 27 Avr - 18:00
Le cours de Musique

Yu Hua

    Plus de vingt ans auparavant, alors que j’étais encore collégien, j’expérimentais les moments les plus heureux de ma vie. Je me souviens qu’à l’époque, je n’arrivais pas à distinguer la sonnerie marquant le début des cours de la sonnerie en marquant la fin. J’allais donc souvent en classe alors que la cloche de fin retentissait et c’était en entrant en collision avec la nuée d’élèves se ruant au dehors que je comprenais m’être encore trompé. A cette époque, j’aimais rouler mes manuels et les mettre dans mes poches, si bien qu’au fil du temps ils avaient tous perdu leur forme et, comme des boites de thé, se mettaient à rouler sitôt tombés au sol. Mon autre chef-d’œuvre était de transformer toutes mes chaussures en pantoufles, n’en remontant jamais l’arrière, le piétinant, les faisant produire ce son nonchalant que seules les pantoufles font. En continuant cela, j’ai été ravi de constater que mes mauvaises habitudes étaient devenues pratiques courantes chez mes camarades masculins, leurs livres eux aussi enroulés et l’arrière de leurs chaussures lui aussi écrasé.

    C’était en 1974 ou bien en 1975 que cela s’est produit, la « Révolution Culturelle » entamait son ultime étape, et nous vivions dans une période de répression et de médiocrité de plus en plus profonde, continuant immuablement. J’allais jouer au Basketball pendant les cours de mathématiques et je flânais sur le terrain de sport durant les cours de chimie et de physique, en toute liberté. Cependant, après en avoir eu assez de la salle de cours, je commençais à en avoir assez de ma propre liberté, je m’ennuyais et j’étais triste, ne sachant plus comment passer mes journées. C’est à ce moment que j’ai découvert la musique, ou plus précisément que j’ai découvert le jianpu* , c’est donc ainsi que dans un cours de musique aussi ennuyeux qu’un cours de mathématiques j’ai finalement retrouvé ma joie de vivre et ma passion et que j’ai commencé à composer.

    Il faut cependant préciser que je ne suis pas captivé par la musique. Tout ce que j’ai appris en cours de musique ce n’était que de chanter ces chansons que j’entendais déjà depuis plus de dix ans. De « L’Orient est Rouge » aux Opéras Modernes Révolutionnaires, toutes ces mélodies dont je connais par cœur la moindre note, jusqu’à même y voir un spectacle de poussière et de rayons de soleil, ne m’attirent pas et ne me donnent rien que des maux de tête. Mais j’ai un jour été soudainement contrôlé par le jianpu qui, semblable à une main tendue, à fermement empoigné mon regard.

(2008)
*   Jianpu 简谱 : système de notation musicale utilisé en Chine.

Mes remarques :

Bien que j’aie trouvé le texte plutôt simple à lire et comprendre, il y a toutefois quelques phrases dont le sens m’échappe et pour lesquelles je ne suis vraiment pas certaine de ma traduction.
La première de ces phrases est celle avec laquelle débute le second paragraphe « 这是1974年﹐或者1975年时期的事﹐"文革"进入了后期﹐生活在越来越深的压抑和平庸里﹐一成不变地继续着。 » afin de rendre ma traduction lisible et compréhensible j’ai pris la liberté de transformer ou bien retirer quelques mots tels que « 这是1974年﹐或者1975年时期的事 », ou encore en rajouter comme les mots « (C’est en 1974 ou bien en 1975) que cela s’est produit » et « période » dans la phrase qui contient « de répression et de médiocrité de plus en plus profonde » que je n’arrivais pas à tourner sans. Aussi, je n’ai toujours pas compris ce qu’entendait l’auteur par « 一成不变地继续着。 » ni à quoi cela se réfère. J’ai alors imaginé que cela pouvait se référer aux vies qui continuent sans changement ou bien à la répression et la médiocrité (dans le sens ou la situation ne s’arrange pas). Ne pouvant choisir, j’ai opté pour une traduction vague « continuant immuablement ».
La seconde phrase que j’ai trouvée vraiment dure à traduire est celle-ci « 我甚至都能够看见里面的灰尘和阳光照耀着的情景 » que j’ai traduit par « jusqu’à même y voir un spectacle de poussière et de rayons de soleil » (sous-entend dans chaque note de musique) sans réellement en saisir le sens. Je pense que l’auteur veut dire qu’il peut aisément se souvenir de la moindre note de musique mais aussi des scènes (de danses, le jeu d’acteur…) les accompagnant et qu’il peut métaphoriquement voir la poussière et les rayons de soleil les reproduire mais je n’en suis vraiment pas certaine.
Enfin, la dernière phrase est aussi l’une de celle qui m’a le plus embêtée « 可是有一天﹐我突然被简谱控制住了﹐仿佛里面伸出了一只手﹐紧紧抓住了我的目光。 » puisque bien que je pense avoir compris l’image et saisir l’idée je ne suis pas d’avoir réussi à la retranscrire.
Outre ces phrases, j’ai aussi rencontré de plus petits problèmes tels que le temps à employer, la longueur des phrases, la liberté de traduction à prendre ou ne pas prendre ou encore la traduction de 简谱 que j’ai finalement décider de retranscrire phonétiquement et d’accompagner d’une explication en note de bas de page.
avatar
Tiphaine lenoble
Messages : 2
Date d'inscription : 22/04/2020

Atelier de traduction Yu Hua 余华 Empty Re: Atelier de traduction Yu Hua 余华

Ven 1 Mai - 21:18


Le cours de musique

Yu Hua


20 années auparavant, je n’étais encore qu’un élève de secondaire, en train d’expérimenter la période la plus heureuse de ma vie. En ce temps-là, je me souviens ne pas pouvoir différencier la sonnerie de début et de fin de cours, c’était souvent à la sonnerie de fin que je me rendais dans la salle de classe, entrant en collision avec l’essaim d’élèves qui se ruaient à la sortie. C’est alors que je comprenais mon erreur. Durant cette période, j’aimais rouler mes manuels, et les fourrer dans mes poches, après un certain temps, j’avais perdu toute la forme de ces livres, tel une boîte à thé, qui tombant et roulant au sol se déforme. Mon autre chef d’œuvre était de transformer toutes mes chaussures en pantoufles, je retirais le contrefort dérangeant de la chaussure, en la piétinant lorsque je marchais, ainsi négligemment, elles émettaient un son que seules les pantoufles produisent. Petit à petit, je découvrais avec joie que mes vices étaient devenus pratiques courantes auprès de mes camarades de classe. Leurs manuels aussi étaient en boule et l’arrière de leurs chaussures piétinés. Tout cela a eu lieu en 1974 ou en 1975, après l’arrivée de la révolution culturelle, dans un quotidien où le stress et la médiocrité étaient de plus en plus profonds, et continuels. Pendant mes cours de mathématiques j’allais jouer au basket et pendant mes cours de chimie ou bien de physique je flânais sur le terrain, librement. Mais après ma lassitude des salles de classe, je commençai à être las de ma propre liberté. Je subissais de l’ennui, la mine triste, ne sachant comment tuer le temps...C’est à ce moment que je découvris la musique, plus précisément je découvris le solfège. Ainsi dans un cours de musique aussi ennuyeux que des cours de maths, je trouvai un intérêt, mon enthousiasme revenait, je commençais à composer. Je dois dire que, je n’étais absolument pas fasciné par la musique, toutes les chansons que je chantais pendant le cours de musique étaient des chansons que j’avais entendues pendant ces 10 dernières années. De « l’Orient est rouge » aux opéras modèles, je m’habituai à tous les reliefs de ces mélodies. A tel point que j’étais capable d’y voir les scènes de poussières et les rayons de soleil qui scintillaient, ils ne pouvaient pas m’attirer, seulement me donner la migraine. Cependant un jour, je fus brusquement saisi par le solfège, comme s’il y avait à l’intérieur une main se tendant pour attraper fermement mon regard.

Remarques :
Mon premier problème a été de choisir le temps approprié. J’ai également dû faire attention à quelques mots de vocabulaire qui ont une traduction fixe comme opéra modèle, « l’orient est rouge » mais aussi avec des mots de vocabulaire que l’on ne traduirait pas comme cela en français, par exemple les coins d’une musique, j’ai préféré traduire 角落 par relief ou 简谱 que j’ai francisé par solfège pour ne pas casser la lecture avec une note. J’ai également eu des difficultés avec 课本也变圆 je trouve la traduction « leurs livres devenaient ronds » un peu bizarre, j’ai compris l’image comme des cahiers chiffonnés. Beaucoup d’autres comparaisons m’ont posé quelques problèmes comme le pot de thé qui tombe, j’ai supposé qu’en tombant il se déformait d’où la comparaison avec le manuel sans forme. Aussi l’explication de comment il déformait ses chaussures, j’ai essayé de m’imaginer la scène dans ma tête afin de la décrire au mieux. Et enfin, le bras qui sort du solfège et saisi le regard. Sinon j’ai beaucoup aimé traduire ce texte d’autant que j’aime beaucoup cet auteur.
GwennaëlGaffric
GwennaëlGaffric
Admin
Messages : 30
Date d'inscription : 29/03/2020
http://gwennaelgaffric.blogspot.com/

Atelier de traduction Yu Hua 余华 Empty Re: Atelier de traduction Yu Hua 余华

Dim 10 Mai - 21:18
Traduction de Marie-Antoinette Schilling :

Le cours de musique
Il y a un peu plus de vingt ans, j'étais encore collégien et je vivais la période la plus heureuse de ma vie. Je me souviens qu’alors que je ne faisais pas de différence entre la sonnerie d’entrée en cours et celle de sortie de cours ; souvent j’entrais dans la classe sur une sonnerie de sortie et me cognais aux camarades qui se ruaient à l’extérieur, et seulement là, je comprenais que je m’étais encore trompé. A cette époque, j'aimais rouler les manuels scolaires et en remplir tous mes sacs. Au fil du temps, tous mes manuels avaient perdu l’aspect de manuels scolaires, comme une théière qui pourrait encore se mettre à rouler après être tombée par terre. Un autre de mes exploits consistait à transformer mes chaussures en pantoufles, je ne relevais jamais l'arrière de mes chaussures, mais je marchais dessus, ce qui leur faisait produire un son décontracté que seules les pantoufles peuvent avoir. Par la suite, j'ai été content de découvrir que mes mauvaises habitudes étaient devenues courantes parmi mes camarades, leurs manuels étaient devenus des rouleaux et l’arrière de leurs chaussures était aplati.
Cela s’est passée en 1974 ou en 1975, la "Révolution culturelle" était entrée dans sa dernière période, nous vivions alors sous une pression de plus en plus lourde et dans une médiocrité qui se poursuivait sans aucun changement. Je jouais au basket pendant les cours de mathématiques, je flânais librement sur le terrain de sports pendant les cours de chimie ou de physique. Cependant, après que la classe m'ait ennuyé, ma liberté a aussi commencé à m'ennuyer, j’étais gagné par l’ennui, j’avais la mine sombre et ne savais comment tuer le temps. À cette époque, j'ai découvert la musique, pour le dire plus précisément, j'ai découvert la notation musicale numérotée, et dans un cours de musique aussi ennuyeux qu'un cours de mathématiques, j'ai eu le plaisir de ma vie, l’enthousiasme est revenu et j'ai commencé à composer.
Il faut dire que je n’étais pas du tout un passionné de musique. En cours de musique j’avais appris des chansons que j'écoutais depuis plus de dix ans. De « L'Orient est rouge » à l'opéra révolutionnaire moderne, je connaissais chaque passage de ces mélodies, je pouvais même voir la poussière et la lumière du soleil de chacun de ces tableaux qui ne m'attireraient pas mais me donnaient mal à la tête. Mais un jour, j'ai soudain été subjugué par la notation musicale numérotée, comme si une main m’y avait poussé et y avait fermement contraint mon regard.
GwennaëlGaffric
GwennaëlGaffric
Admin
Messages : 30
Date d'inscription : 29/03/2020
http://gwennaelgaffric.blogspot.com/

Atelier de traduction Yu Hua 余华 Empty Re: Atelier de traduction Yu Hua 余华

Mer 13 Mai - 7:41
Le cours de musique
Yu Hua
C’était il y a vingt ans. Je n’étais alors qu’un jeune collégien vivant les plus belles heures de sa vie. Je me souviens qu’en ce temps-là, je confondais toujours la sonnerie du début des cours avec celle de la réaction. J’entrais souvent en classe au moment de la récré, et je découvrais mon erreur en me heurtant à la nuée d’élèves qui se ruait vers la cour. J’aimais bien enrouler mes manuels et les fourrer dans mes poches. Avec le temps, ils ne ressemblaient plus du tout à des manuels, mais plutôt à des boîtes à thé, qui se mettaient à rouler s’ils tombaient par terre. J’étais aussi très doué pour convertir n’importe quel soulier en pantoufle, en ne remontant jamais le contrefort en le piétinant avec le talon, ce qui faisait le bruit négligent d’une paire de pantoufles. Quelque temps plus tard, j’ai eu le plaisir de remarquer que ma mauvaise habitude était devenue un style pour mes camarades garçons : eux aussi enroulaient leurs manuels, et eux aussi piétinaient leurs chaussures.
Ça devait être en 1974, ou en 1975, pendant la seconde phase de la Révolution culturelle. La pression et la misère nous écrasaient chaque jour un peu plus, on n’en voyait pas le bout. Quand il fallait aller en cours de mathématiques, j’allais jouer au basket ; en cours de chimie ou de physique, j’allais traîner sur le terrain de sport, je me sentais libre, sans contraintes. Mais après l’ennui des cours, c’était de la liberté que je m’ennuyais. Je n’avais le goût à rien, je fronçais les sourcils en me demandant ce que j’allais bien faire de mes journées. C’est à cette époque que j’ai découvert la musique, ou pour être plus précis, le jianpu1. Aussi, pendant les cours de musique pourtant aussi rasoirs que les cours de mathématiques, j’ai à nouveau retrouvé le plaisir de vivre, la passion est revenue, j’ai commencé à composer.
À vrai dire, je n’étais pas fasciné plus que ça par la musique, tout ce que j’apprenais, c’étaient des chants vieux d’une décennie, comme l’Orient est rouge, ou des opéras révolutionnaires modernes. Je connaissais ces mélodies jusque dans leur moindre recoin, j’arrivais même à voir les grains de poussière et les rayons du soleil qui filtraient à l’intérieur. Elles ne m’attiraient pas vraiment, mais elles me faisaient travailler les méninges. Un jour, pourtant, je me suis soudain senti sous le contrôle du jianpu, comme si une main était sortie d’une partition pour capturer mon regard.
GwennaëlGaffric
GwennaëlGaffric
Admin
Messages : 30
Date d'inscription : 29/03/2020
http://gwennaelgaffric.blogspot.com/

Atelier de traduction Yu Hua 余华 Empty Re: Atelier de traduction Yu Hua 余华

Mer 13 Mai - 7:42
Il s’agissait en fait – je vois que ce n’était pas clair sur la consigne – d’un extrait d’un texte plus long, d’où une phrase qui s’arrête de façon brutale.
Vous trouverez la suite ici :
https://new.qq.com/omn/20190418/20190418A00A4F.html

Quelques difficultés de traduction :

蜂拥 : difficile à traduire littéralement, mais on pouvait jouer avec le champ lexical des insectes : nuée, essaim, par exemple. Ou en utilisant un verbe comme bourdonner, etc.
茶叶罐 : Il ne s’agit pas d’une théière, mais d’une boîte à thés, de forme cylindrique (comme le manuel que le narrateur roule pour le glisser dans sa poche)
拖鞋 : terme polysémique en chinois pour parler de pantoufles, de « tongs », de claquettes… On pouvait choisir, mais à mes yeux, « tongs » fait un peu trop chaussures de plage, et « claquettes » trop franchouillard.
文革"进入了后期 : pas évident à traduire, et il faudrait de plus amples explications. On est certes proches de la fin de la Révolution culturelle, mais elle continue à battre son plein. La propagande est toujours aussi forte. Attention à ne pas laisser croire au lecteur que les choses vont mieux.
一成不变地继续着 : on peut avoir plusieurs interprétations de cette phrase. Dans le sens, « la vie continuait malgré tout (sans grand changement ) », mais je pense plutôt que le narrateur à l’impression que la situation ne s’améliorera jamais, et c’est davantage un regret.
简谱 : la traduction parfois utilisée en français est « système de notation musicale chinois » ou « système numéroté ». Non seulement, c’est un peu long et le lecteur qui ne connaît pas n’est pas plus avancé. Une note (pas trop longue) est à mon avis bienvenue.
角落﹐我甚至都能够看见里面的灰尘和阳光照耀着的情景 : on est sur une métaphore : il connaît les moindres détails des mélodies. On peut éventuellement prendre quelques libertés, mais en essayant de garder les mots-clefs, en particulier pour la deuxième section (poussière, rayons du soleil)
紧紧抓住了我的目光 : la suite nous aide un peu à comprendre, je n’aurais en effet probablement pas dû arrêter l’extrait ici, mais à la phrase précédente.
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum